Le théâtre japonais Kabuki – The Japanese theater Kabuki

 

Le Kabuki est une forme de théâtre japonais, au même titre que le Nô et le Bunraku. C’est un théâtre populaire et très spectaculaire grâce à ses maquillages et costumes extravagants.
Les photos ci-dessous ont été prises par Lyu Hanabusa.

 

Kabuki is a form of Japanese theater, as well as Noh and Bunraku. This is a very popular theater and dramatic with its extravagant costumes and makeup.
The photos below were taken by Lyu Hanabusa.

 

 

Toshio Saeki et ses estampes érotiques – Toshio Saeki and erotic prints

 

Toshio Saeki est un illustrateur japonais né en 1945 spécialisé dans les estampes érotiques. Ses œuvres revisitent les légendes japonaises avec des démons et fantômes lubriques mais elles mettent aussi en scène des familles a priori normales soudainement prises dans une frénésie sexuelle. Ses dessins sont superbes mais certains sont très violents et dérangeants car mêlant viols, tortures, meurtres… Voici une sélection de ses travaux tirées de ses deux recueils Chimushi.

 

Toshio Saeki is a Japanese illustrator born in 1945 specializing in erotic prints. His works revisit the Japanese legends with lustful demons and ghosts but they also directed a priori normal family suddenly caught in a sexual frenzy. His drawings are beautiful but some are very violent and disturbing because mixing rapes, tortures, murders. Here is a selection of his work from his two collections Chimushi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Butô danseurs dans les tons de l’obscurité – Butoh dancers in shades of darkness

 

Le Butô, Butoh ou Ankoku Butoh ou “Danse des ténèbres”, est une danse d’avant-garde inventée par Tatsumi Hijikata en 1959. Révolutionnaire, le Butô voulait changer de nombreuses idées esthétiques et conservatrices et bousculer violemment l’establishment. Dans sa forme le butô s’opposait fortement à l’influence occidentale de la danse moderne et du ballet classique mais aussi aux formes artistiques traditionnelles du Japon comme le Nô ou le Kabuki. Le Butô, de Bu “la danse” et de To “fouler le sol” permet de communiquer avec la terre, les ténèbres, les forces cachées qui nous entourent, résidentes d’un univers parallèle, tapies dans les profondeurs de la nuit. C’est un appel aux forces de l’au-delà. Il dévoile le caché, la mémoire ancestrale, ce qu’on appelle l’archéomémoire.
Plus d’informations  en français sur mon autre site où j’ai repris les lignes ci-dessus ici http://japon.canalblog.com/archives/2007/02/10/3964122.html

 

 

Butoh, Butoh or Ankoku Butoh or “Dance of Darkness”, is an avant-garde dance invented by Tatsumi Hijikata in 1959. Revolutionary, Butoh wanted to change many aesthetic and conservative ideas and violently shaking the establishment. In its simplest form Butoh strongly opposed to Western influence in modern dance and classical ballet but also to traditional art forms of Japan as Kabuki and Noh. Butoh, Bu “dance” and To “set foot” allows you to connect with the earth, the darkness, the hidden forces that surround us, resident in a parallel universe, lurking in the depths of the night. It is a call to the forces of the afterlife. It reveals the hidden, ancestral memory, the so-called Archaeomemory.

 

 



 

 

Fruits et Fresh Fruits, livres sur la mode japonaise – Fruits and Fresh Fruits, books on Japanese fashion

 

 

Les livres FRUITS et FRESH FRUITS, parus en 2001 et 2005, sont consacrés à la mode des rues des adolescents de Tôkyô de 1994 à 2002 et appelée Fruits. Edités chez Phaidon, ils contiennent chacun près de 300 photos prises par le photographe Shoichi Aoki. Attention à ne pas confondre cette mode avec le phénomène dit Cosplay.
Ces photos sont le symbole d’une époque aujourd’hui révolue, celle d’une période allant de la deuxième moitié des années 90 jusqu’en 2002. En 1998 fut proclamé la fin du hoko-ten ( paradis des piétons ) qui transformait le dimanche l’avenue Omotesando en aire piétonnière. Cette avenue, surnommée les Champs Elysées de Tôkyô, accueillait le dimanche des milliers de personnes venues se promener et faire du shopping. La foule immense de jeunes s’y attroupant  créa un immense lieu de rendez-vous. Chacun pouvait comparer les vêtements, découvrir de nouveaux styles et cela déboucha sur la mode appelée Fruits … Selon Shoichi Aoki, c’est la fin de cette exception qui fut cause du lent déclin de la mode Fruits à Harajuku; la réouverture de Omotesando dori à la circulation sonna le glas de cette belle aventure.

 

 

The Books FRUITS and FRESH FRUIT, published in 2001 and 2005, are dedicated to the japanese streets fashion of Tokyo teens from 1994 to 2002 called Fruits. Edited by Phaidon, they each contain about 300 pictures taken by photographer Shoichi Aoki of this harajuku style. Please do not confuse this fashion with the phenomenon known as cosplay.
These photos are a symbol of a bygone era, a period from 1994-1995 to 2002. In 1998 was proclaimed the end of hoko-ten (pedestrian paradise) which transformed the Sunday Omotesando Avenue into a pedestrian area. This avenue, known as The Champs Elysées of Tokyo, welcomed thousands of people from walking and shopping on Sunday. The huge young crowd created a great place to visit. Anyone could compare clothes, to discover new styles, and this led to the fashion called Fruits. According to Shoichi Aoki it is the end of this exception which caused the slow decline of this fashion in Harajuku; the reopening of Omotesando dori to traffic sounded the death knell of this great adventure.