Louise Brooks a marqué l’histoire du cinéma avec des films comme « Loulou » ou « Le journal d’une fille perdue ». Sa coupe de cheveux à la garçonne en a fait une des icônes du cinéma mondial. Dans « Le journal d’une fille perdue », elle interprète une jeune femme envoyée dans une maison de correction pour filles mères. Des exercices de gymnastiques ont lieu dans le dortoir et, si on fait des arrêts sur images lors de cette séquence, on découvre stupéfait que le visage de Louise Brooks a l’aspect de celui d’un fantôme, sans visage, sans yeux, avec les traits fondus en un magma blanc terrifiant… Est-ce que cela a été voulu par le réalisateur, est-ce que ça représente l’état de délabrement mental du personnage qui a tout perdu… mystère mais l’effet est saisissant.
Louise Brooks marked the history of cinema with films like « Pandora’s Box » or « Diary of a lost girl ». Her boyish haircut has made her one of the icons of world cinema. In « Diary of a Lost Girl », she plays a young woman sent to a reformatory for unmarried mothers. Gymnastic exercises take place in the dormitory and, if we stop the footage during this sequence, we discover amazed that Louise Brooks’ face looks like that of a ghost, faceless, without eyes, with the features melted into a terrifying white magma … Was it intended by the director, does it represent the state of mental decay of the character who lost everything … mystery but the effect is striking.