Les écorchés de Fragonard – The flayed figures by Fragonard –

Le musée Fragonard de l’École vétérinaire de Maisons-Alfort, près de Paris, possède une incroyable collection d’écorchés du 18ème siècle. Ils ont été réalisés par l’anatomiste Honoré Fragonard (1732 – 1799), cousin du célèbre peintre Jean-Honoré Fragonard.

Ces écorchés ne sont pas seulement des hommes mais aussi des chevaux et, au premier abord, ces créatures semblent droit sorties des enfers païens tellement leur aspect est hideux et repoussant.

Attention, visiter ce musée réclame un cœur bien accroché!

The Fragonard museum at the Maisons-Alfort veterinary school, near Paris, has an incredible collection of 18th century flayed figures. They were made by the anatomist Honoré Fragonard (1732 – 1799), cousin of the famous painter Jean-Honoré Fragonard.

These flayed people are not only men but also horses and, at first glance, these creatures seem straight out of the pagan hells, their appearance is so hideous and repulsive.

Be careful, visiting this museum requires a strong heart!

Film “The addiction” avec Lili Taylor en sang – Movie “The addiction” with Lili Taylor in blood

“The addiction” est un film d’Abel Ferrara de 1995. Une étudiante, jouée par Lili Taylor, se fait un soir agresser par une femme et se transforme progressivement en vampire.  Ce film est habité par l’interprétation de Lili Taylor, incandescente de douleur et d’angoisse. Il est en Noir & Blanc et possède une photographie magnifique, plusieurs plans m’ont fait penser à des tableaux tant ils sont beaux. Voici les passages avec Lili Taylor ensanglantée qui m’ont le plus marqué.

“The addiction” is a 1995 Abel Ferrara film. A student, played by Lili Taylor, is attacked by a woman one evening and gradually turns into a vampire. This film is inhabited by the interpretation of Lili Taylor, incandescent with pain and anguish. It is in Black & White and has a magnificent photograph, several shots made me think of paintings because they are so beautiful. Here are the passages with bloody Lili Taylor that struck me the most.

Massacre à la tronçonneuse 2, romance hyper sanglante – The Texas Chainsaw Massacre 2, hyper bloody romance

Le film “Massacre à la tronçonneuse 2” de 1986 est un film plus fou, plus drôle mais surtout plus gore que le 1 de 1974, réalisé lui aussi par Tobe Hooper. Certes, si le 2 est moins glauque que le 1, il contient quand même quelques scènes très dérangeantes. Exemple bien sanglant : Leatherface découpe le visage d’un homme, le colle de force sur celui d’une femme et se met à danser avec elle… difficile de faire plus malsain. Mais ce n’est pas fini, l’homme mutilé n’était pas mort! il se réveille, sans visage, rouge sang, avant finalement d’expirer devant son amie.

Bref, une scène très violente mais mémorable du cinéma fantastique.

The movie “The Texas Chainsaw Massacre 2” from 1986 is a crazier movie, funnier but above all more gory than the 1974 movie 1, also directed by Tobe Hooper. Of course, if the 2 is less creepy than the 1, it still contains some very disturbing scenes. Bloody example: Leatherface cuts out a man’s face, forcibly sticks it on a woman’s and starts dancing with her … hard to be more unhealthy. But it is not over, the mutilated man was not dead! he wakes up, faceless, blood red, before finally exhaling in front of his friend.

In short, a very violent but memorable scene from fantastic cinema.

Trouble Every Day, film cannibale au sang érotisé – Trouble Every Day, cannibalistic film with erotic blood

“Trouble Every Day” est un film de 2001 de Claire Denis avec Vincent Gallo et Béatrice Dalle dans les rôles principaux.  Il s’agit d’un film sur deux couples, dont un des deux membres est atteint d’une maladie rare déclenchant des crises de cannibalisme.

Le film est dur, sec, avec des séquences pénibles à regarder à cause de sa violence. Ce qui m’a le plus interpellé c’est l’érotisation des corps ensanglantés, notamment celui de Tricia Vessey, une sorte de fétichisme du sang qui donne des tableaux incroyables.

“Trouble Every Day” is a 2001 film by Claire Denis starring Vincent Gallo and Béatrice Dalle in the lead roles. It is a film about two couples, one of the two members of which suffers from a rare disease that triggers fits of cannibalism.

The film is hard, dry, with painful sequences to watch because of its violence. What struck me the most was the eroticization of bloody bodies, notably that of Tricia Vessey, a kind of blood fetishism that gives incredible paintings.

Vincent Gallo

Béatrice Dalle

Tricia Vessey, le petit chaperon rouge – Tricia Vessey, the little Red Riding Hood

Première marque – First brand

Béatrice Dalle, dans ses crises de cannibalisme – Béatrice Dalle, in her cannibalism crises

Une séquence très forte avec Tricia Vessey, couverte de sang, dans un lit poisseux avec des draps qui épousent ses formes – A very strong sequence with Tricia Vessey, covered in blood, in a sticky bed with sheets that hug her shapes

Le supplice chinois des cent morceaux – The Chinese torture of one hundred pieces

La civilisation chinoise a mené à un haut degré de raffinement nombre d’arts mais elle a aussi créé une torture inconnue des autres pays; il s’agit du supplice des cent morceaux ou des huit couteaux, appelé aussi lingchi ou lingshi et slow slicing en anglais. Cette torture était réservée aux criminels ayant commis des crimes particulièrement graves (atteinte à la vie d’un membre de la famille impériale, rébellion contre l’empereur…). Le condamné à mort était démembré, découpé vivant morceau par morceau, le bourreau retirait plusieurs parties du corps puis, une fois sa tâche achevée, il tranchait la tête du condamné.
Il nous est parvenu quelques photos de ce supplice, notamment celui du jeune Fou-Tchou-Li le 10 avril 1905; cette pratique a été abolie le même mois.
Attention, ces photos sont particulièrement violentes.

 

Chinese civilization has led to a high degree of sophistication of many arts but it also created a torture unknown in other countries. This is the torment of one hundred pieces or eight knives, also called lingchi or lingshi or slow slicing in English. This torture was reserved for criminals who have committed particularly serious crimes (injury to life of a member of the imperial family, rebellion against the imperial authority …). The condemned man was dismembered, cut up alive piece by piece, by an executioner. It withdrew several parts of the body and then, once his task completed, settled the head of the condemned.
It has survived some pictures of this torture, including that of the young Fou-Tchou-Li April 10, 1905; this practice was abolished in the same month.
Warning, these pictures are particularly violent.